Le CHU Ste-Justine prend un virage local et biologique

C’est grâce à Madame Josée Lavoie, chef du service alimentaire à l’hôpital Sainte-Justine, que l’on retrouve de plus en plus d’aliments locaux et biologiques dans les assiettes de l’hôpital.

Le service des activités d’alimentation, nommé Délipapilles, a pris un virage local depuis 2 ans, et profite en plus de l’aide d’Équiterre dans son projet d’approvisionnement en aliments locaux et bios. L’objectif étant d’offrir aux enfants et à leurs familles des aliments sains et cultivés à proximité. En effet, plusieurs études démontrent que les bébés et les enfants sont particulièrement vulnérables aux produits chimiques, tels que les pesticides. Au final, cela contribue à la santé de la clientèle, tout en limitant les répercussions écologiques.

On trouve ainsi des aliments non seulement locaux mais aussi biologiques dans les assiettes des résidents, comme des visiteurs !

 

 

 

En juin 2018, Délipapilles est entré en relation avec trois fermes biologiques locales avec l’aide d’Équiterre. Ces dernières ont été sélectionnées car elles étaient en mesure de  répondre aux besoins du CHUSJ. Délipapilles s’approvisionne ainsi directement chez le producteur pour 17 variétés de légumes et fines herbes biologiques.

Le service alimentaire a également instauré un service novateur pour satisfaire les personnes hospitalisés : le service personnalisé en chambre. Les patients peuvent choisir leurs repas en fonction de leurs goûts et niveaux d’appétit, à l’heure qu’ils désirent. Ce service a fortement contribué à l’augmentation de la satisfaction des clients et à la réduction du gaspillage alimentaire.

Depuis novembre 2018, le CHU Sainte Justine est reconnu par le programme Aliments du Québec au Menu pour ses efforts notables. L’hôpital a réussi à s’approvisionner à plus de 58 % en aliments québécois !

Véritable chef de file dans l’approvisionnement d’aliments locaux et biologiques, nous espérons que les initiatives du CHU Sainte Justine sauront inspirer d’autres institutions publiques à emboîter le pas pour changer leurs menus, et encourager les consommateurs à faire des choix sains et responsables dans leur alimentation, même à l’hôpital!